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BLADAM

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  • Blog initié pour rendre hommages au victimes des terribles et laches attentats qui ont secoué la capitale algerienne Alger le 11 avril 2007,et pour temoigner de l'horreur. Si vous aussi vous a avez ecrit un article et que vous voulez le publier envoyer le
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23 avril 2007

Vous voulez une blague? Tenez régalez vous. lol

JE FUME DU THE ET JE RESTE EVEILE A CE CAUCHEMAR DONT JARRIVE PAS ME DEBARASSER.

Législatives 2007

Louisa Hanoune appelle les algériens à voter en masse

Source : Le Courrier d'Algérie

Louisa Hanoune a estimé que les électeurs doivent aller voter, quitte à sanctionner les partis qui ont gouverné sans avoir réglé les problèmes du pays.


Le porte- parole du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier, les électeurs à se rendre massivement aux urnes le 17 mai prochain, et choisir les candidats sur la base des programmes de leur parti et non pas des personnes. Elle a estimé que les électeurs doivent aller voter, quitte à sanctionner les partis qui ont gouverné sans avoir réglé les problèmes du pays. Cette proposition, elle l’a faite pour répondre à une question selon laquelle comment peuton convaincre les citoyens de voter compte tenu des problèmes sociaux qu’ils rencontrent. Evoquant les candidats de son parti, elle a annoncé qu’ils ont signé un " engagement moral " vis-à-vis du parti pour respecter les mandats qu’ils auraient acquis en son nom. A ce sujet, elle a expliqué que les éventuels élus du parti doivent remettre leur mandat en cas de différend. Dans ce contexte, elle a appelé les autres partis à faire de même en instaurant une discipline des élus par respect aux citoyens. A une question sur les chances du PT au prochain scrutin, elle a dit qu’aucun parti n’est en mesure de pronostiquer sur ses chances dans des élections transparentes. Pour elle, affirmer que tel ou tel parti va gagner tant de sièges n’est pas un signe de respect pour les électeurs, qui seuls octroient ces sièges. Sur les derniers attentats criminels, elle a estimé que cela ne devrait pas décourager les citoyens d’aller voter, ajoutant que ce genre d’actes criminels exécutés par des mains algériennes étaient commandités par des parties extérieures pour frapper la stabilité du pays.
Elle a rappelé que son parti a toujours appelé à des solutions nationales aux problèmes du pays, estimant que des parties extérieures veulent imposer leurs vues sur l’Algérie. Revenant sur le prochain scrutin, elle a proposé que les bulletins de vote devraient, pour faciliter le choix aux citoyens, être illustrés de photos des chefs des partis, ou encore qu’il leur soit attribué un chiffre, critiquant le projet selon lequel ce sont les candidats têtes de listes qui vont être mis en évidence. Par ailleurs, et abordant la question des partis qui ne se réveillent que lors des échéances électorales, elle a pris l’exemple de la Commission politique de surveillance des élections, pour dire que ces partis utilisent cette instance comme fonds de commerce, sachant que leur présence rapporte de l’argent. Elle a proposé de mettre fin à cette situation qui pénalise les partis sérieux mais aussi les finances publiques. Réagissant aux propos d’un chef de parti qui a récemment critiqué ses actions durant la décennie noire, Hanoune s’est défendue en affirmant que celui-ci, qui est à la tête d’un parti non agréé, dispose de facilités pour activer. Sans citer son nom ( il s’agit de l’UDR), elle a rappelé que le chef de ce " groupe " avait été le premier Algérien ", en juillet 2005, à être favorable au projet américain Grand Moyen-Orient (GMO) et appelé à des relations avec Israël».

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23 avril 2007

Dans les coulisses de la de la police scientifique

Ils enquêtent depuis une semaine sur le double attentat du 11 avril

Dans les coulisses de la de la police scientifique

● La police scientifique compte 1000 techniciens spécialistes des scènes de crime, les premiers à intervenir pour collecter les indices.


Mercredi 11, devant l’entrée du Palais du gouvernement. Quelques dizaines de minutes après l’explosion, ils sont déjà là. Dans leur combinaison blanche, une valise à la main. Indifférents aux sirènes d’ambulances affolées, stoïques face à la pression des badauds, impassibles devant l’horreur du tableau, les techniciens de la police scientifique commencent à décortiquer la scène de crime. Pendant plusieurs semaines, cette police de renommée internationale (grâce à l’expérience acquise pendant la décennie noire) va mobiliser ses meilleurs biologistes, chimistes, physiciens, appuyés par des technologies de pointe, au service de la justice. Tous ces scientifiques représentent 45% du personnel. Leur mission : reconstituer ce qui a disparu, matérialiser l’invisible, dévoiler ce qui a été dissimulé. Pour mieux comprendre cet univers fascinant, digne d’un épisode de la série américaine Les Experts, El Watan est entré au siège de la police scientifique de Châteauneuf et a exploré six de ses quatorze laboratoires spécialisés. Exactement, les six départements sollicités lors d’événements – explosions et désamorçages de bombes – tels que ceux qu’a connus Alger mercredi dernier : celui des techniciens de terrain, de l’identité judiciaire, des explosions, de la médecine légale, de l’ADN et de la balistique. De l’identification des explosifs collectés sur les lieux à celle de profils génétiques, les scientifiques nous ont raconté leur quotidien, consacré à faire parler les pièces à conviction.

Acétone, enveloppe kraft et coton
On les appelle les techniciens « scène de crime » : une fois que les artificiers sont passés pour s’assurer qu’aucune autre bombe ne menace d’exploser, ils sont les premiers à intervenir sur le terrain. Disponibles H24, ils sont 1000 sur tout le territoire et 25 au service central. Reconnaissables à leur combinaison blanche jetable en polyester, munis de gants – tout cet équipement dans le but de ne pas « contaminer » les lieux –, ils possèdent, pour chaque type de scène, une valise spécifique. Dans le cas d’une explosion, celle-ci contient des sachets, du coton, de l’acétone et un cordon de sécurité. Après avoir établi un périmètre de sécurité en fonction des indices trouvés, les agents commencent par figer les lieux en prenant des photos et en notant ce qu’ils voient et ne peuvent prélever, même les choses les plus anodines. Certains experts sont capables, par exemple, de déterminer, à l’odeur, des composants d’explosifs. Quelle que soit l’ampleur des dégâts, la recherche d’indices s’effectue toujours de la même façon. « Nous partons du cratère de l’explosion, détaille l’officier de police adjoint au département. Après l’avoir mesuré, nous nous en écartons en suivant un canevas en spirale. » Sachant que certains fragments sont parfois projetés à plus de 500 m, cette spirale peut s’étendre très loin. A leur tour, les pièces sont prises en photo, mises sous scellés dans un sachet ou une enveloppe en papier kraft, numérotées et acheminées jusqu’au laboratoire de dactylotechnie. Un labo où se trouvent des appareils haute technologie permettant de matérialiser ce que l’œil est incapable de voir. A l’image des « crime-lites », lampes de très forte intensité, à la lumière desquelles apparaissent les empreintes digitales traitées avec des produits chimiques. Plus spectaculaire encore : la chambre où la fumigation de cyanoacrylate (super glu) chauffé à 120°C permet de faire apparaître des empreintes. La technologie a même rendu cet appareil transportable directement sur une scène de crime. La police scientifique y a eu recours lors des attentats de Madrid et de Londres. S’il est quasi impossible de trouver des empreintes digitales lorsqu’il y a explosion, elles sont souvent d’une importance capitale quand une bombe est désamorcée. « En général, il en reste toujours sur le ruban adhésif qui entoure la bombe ou sur le système de mise à feu », explique le chef de service de l’identité judiciaire.

Téléphone portable explosé
C’est dans son département qu’arrivent les traces révélées dans le laboratoire de dactylotechnie. Scannées, elles sont ensuite étudiées au millimètre près par des experts qui, d’après les sillons, les crêtes, les bifurcations des lignes, établissent des rapprochements avec les personnes recherchées et fichées dans une base de données d’environ 800 000 délinquants, criminels ou suspects. « Si le suspect n’est pas fiché, les empreintes restent dans la base jusqu’à ce qu’on retrouve leur propriétaire, poursuit-il. Mais si les empreintes sont exploitables et si le suspect se trouve dans cette base de données, le résultat est positif dans 100% des cas. » Les débris métalliques des véhicules et les bouts de pneus calcinés sont envoyés à la section des explosifs où les scientifiques s’attellent à trouver des traces de TNT, TATP et autres RDX. Un vrai travail de fourmi, long et minutieux. « Nous cherchons les éléments minéraux (oxydants, nitrates, sulfates…) et organiques (TNT, DNT…) », explique la responsable du département scientifique. Frottis, bandelettes, plaquettes, solutions : aucune matière explosive ne peut échapper à l’arsenal des chimistes. Afin d’être efficace plus vite, le laboratoire dispose depuis un an d’un « vapor tracer », un appareil en forme de caméra, transportable, permettant d’analyser les frottis directement sur la scène de crime. « On insère les prélèvements et les taux d’explosifs s’affichent immédiatement sur l’écran. Seul souci, il n’est pas encore fiable à 100% et nous devons parfois refaire les analyses. » Mais les spécialistes ne se limitent pas à l’étude des débris des voitures ou de bombes, ils s’intéressent aussi de très près aux systèmes de mise à feu. Quand ils les retrouvent. « Même explosé, un téléphone portable peut s’avérer très utile, car susceptible de porter aussi des traces d’explosif », souligne un scientifique en nous montrant un sachet contenant un clavier et une coque explosés de mobile. Une fois les analyses validées, l’ultime démarche consiste à les recouper avec celles d’explosions plus anciennes et mettre à jour des similitudes qui faciliteront la tâche des enquêteurs. Un tout autre genre d’identification se fait au rez-de-chaussée : celle des corps remis au médecin légiste. A lui d’identifier les victimes quand elles ne sont plus reconnaissables et/ou la cause du décès. Bijoux, vêtements, peacemaker, traces chirurgicales, carte dentaire…, les éléments externes et internes au corps sont confirmés par le profil génétique de la personne. C’est à ce niveau qu’intervient la trentaine de biologistes du labo ADN, formés en France, en Belgique, en Espagne ou encore en Turquie. Grâce à eux, il est désormais possible de restituer des parties du corps à une même personne dont le corps a été déchiqueté par l’explosion. Une simple tache de sang leur suffit. « Si nous avons très peu de cellules à disposition, nous en extrayons l’ADN pour ensuite le multiplier », précise un biologiste. Chaque étape se déroule dans une salle différente, stérile, où les experts travaillent avec des gants, un masque et une charlotte. Un simple cheveu ou un simple postillon suffirait à contaminer l’échantillon et à faire apparaître deux profils génétiques.

Des millions de copies ADN
Le résultat est impressionnant : dans un tube d’à peine 1 cm, tiennent des millions de copies d’ADN qui seront traitées par une machine et transmises à l’ordinateur chargé d’élaborer le profil génétique. « En le comparant avec d’autres profils, de parents ou d’enfants, conclut-il, nous pouvons de cette façon valider l’identité des victimes. » Suite à un attentat où des armes à feu sont utilisées, il arrive enfin que le département de balistique soit aussi mis à contribution. Avec les douilles prélevées par les techniciens, les policiers sont en mesure de définir les armes —et leur nombre — utilisées. Près de 20 000 spécimens de douilles, recueillis depuis 1992, sont enregistrés dans le système informatique. « Avec les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, l’Espagne et la Turquie, nous faisons partie des cinq pays à utiliser la technologie de pointe IBIS. L’Algérie se classe parmi les meilleurs avec 500 affaires résolues, précise le sous-directeur de la police scientifique en montrant le certificat attestant de la performance. Nous allons bientôt franchir le seuil des 1000 affaires et moderniser encore davantage nos équipements avec une technologie en 3 dimensions. » La police scientifique algérienne fait également partie des rares dans le monde à s’être dotée d’un microscope à balayage électronique, nouvelle génération, capable de grossir 200 000 fois. En pratique, la police scientifique peut maintenant comparer une fibre textile trouvée sur les lieux à celles de la veste d’un coupable présumé. Ou, encore plus fort, d’identifier des résidus d’explosifs trouvés sur les mains d’un suspect qui aurait manipulé une bombe.

Mélanie Matarese

Source : www.elwatan.com

23 avril 2007

Pousse avec eux

VOIR ÇA ET MOURIR !
Par Hakim Laâlam 
Email : laalamh@yahoo.fr

«Cette fois-ci encore, les élections seront propres et honnêtes.»

En France

Ce matin, j’ai les traits tirés, les yeux rougis par le manque de sommeil. C’est que je n’ai rien voulu rater de la soirée électorale française. Que voulez-vous ! Quand on est algérien, dans la deuxième moitié de sa vie, on se dit que les occasions d’assister au déroulement normal d’un vrai scrutin dans son pays sont quasiment nulles, voire même chimériques. Alors, autant se «remplir les yeux» de ce spectacle inédit pour nous, irréel dans notre imaginaire cadenassé et tellement jouissif, même s’il s’agit d’un vote dans un pays étranger. Quel moment d’intense bonheur que de voir des bureaux de vote où les électeurs ne sont pas parqués bien en face de la caméra et n’entament pas un sprint télécommandé afin de donner l’illusion d’une affluence nombreuse et d’un engouement sans limites. Quelle jubilation de constater qu’un bulletin plongé par une main et ressorti par une autre n’a pas changé, entre-temps, de couleur ou n’a pas carrément disparu. Quel pied de vérifier qu’autour des urnes, vers les coups de 19 heures 30 minutes, il n’y a point de ces cerbères qui veillent au «bon déroulement du scrutin», le regard caché derrière de grosses lunettes noires, alors que c’est le soir et que le soleil, écœuré par le spectacle de la fraude, s’en est allé se coucher depuis deux bonnes heures déjà. Quelle moment de plénitude que de découvrir, ébahi, qu’une urne est une boîte aux formes carrées et franches, sans double fond, sans couloir secret, sans niche dissimulée, sans issue non déclarée au cadastre communal et sans duplicateur miniaturisé de bulletins. Quelle jouissance d’avoir les résultats d’une présidentielle dans la soirée même, et de n’avoir pas à attendre le vendredi suivant, le temps pour les hommes à lunettes noires de décider pour nous de ce qui est bon pour eux. Oui ! J’ai pris mon pied ! J’ai pris mon pied à suivre une élection dans un autre pays que le mien. Allah ghaleb ! C’est comme ça ! Je ne veux pas mourir sans avoir vu une fois au moins un vote libre, démocratique, transparent et propre. Pour le reste, pour le 17 mai prochain, entre autres, j’ai une entière confiance en les autorités de mon pays. Elles sauront s’y prendre. Comme d’habitude. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

23 avril 2007

Pause-Café

Pause-Café
Nos familles et les vôtres !


Remake du fameux «qui-tue-qui ?», mais, cette fois-ci, sous la forme de scenarii fantasques et contradictoires ! Alors, kamikaze ou pas kamikaze ? Bombe téléguidée ou gars prenant la fuite ? Et l’autre qui nage en plein délire en pointant le doigt sur la main étrangère !

Ces terroristes ne sont pas tombés du ciel ! Ils ont grandi à l’ombre des bidonvilles que les limousines filant vers l’aéroport international ne voient même pas ! Ils ont été récupérés parce qu’ils sont pauvres et marginalisés. Cela ne risque pas d’arriver à vos enfants, encore faudrait- il qu’ils soient ici. Dans leur «bahbouha» parisienne ou londonienne, ils n’ont que faire de nos morts, de nos drames, du désespoir qui pousse les informaticiens à quitter le pays et les «harragas» à pulluler sur nos plages !
Continuez à fricoter avec l’Internationale islamiste et nous récolterons plus de bombes encore ! Mais, dans tous les cas, ce sont les nôtres qui meurent, pas les familles qu’on a mises à l’abri de la «paix et de la concorde» retrouvées !
farahmaamar@yahoo.fr

«Quand le chat et la souris vivent en bonne intelligence, les provisions en souffrent.»
Proverbe arabe

22 avril 2007

Le combat continu!!!

10 jours sont passés depuis les efroyables attentats du 11 avril.Et je sens que la mobilisation générale connait une certaine décadance. C'est pour cela que nous vous exhortons,le collectif BLADEM, à ne surtout pas baisser les bras et à rester mobiliser contre l'extrémisme, la soumission et la pensée unique et dirigée, et à vous exprimer librement sur les espaces net du collectif BLADEM. Mes compatriotes, mes fréres, LE COMBAT CONTINU. http://bladem.exprimetoi.net http://bladam.canalblog.com
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22 avril 2007

APRES LES ATTENTATS TERRORISTES D'ALGER : Le silence des "émirs"

Les “émirs” terroristes, grands bénéficiaires des mesures de grâce et d’amnistie stipulées d’abord par la loi portant concorde civile et par, ensuite, celle portant charte pour la paix et la réconciliation nationale, se sont interdits de mêler leurs voix à celles, nombreuses, qui ont condamné et dénoncé les attentats terroristes du 11 avril dernier à Alger. Ils ont été avares du moindre mot de réprobation, eux qui, auparavant, usaient leurs cordes vocales à réclamer à la république un supplément de dividendes politiques, après une clémence gracieusement offerte.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’unique expression publique, s’il est permis de l’entendre ainsi, reste celle attribuée à l’ancien “émir” national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, qui, à travers un communiqué repris par un quotidien national, désapprouve “l’ultra radicalisme” d’Al Qaïda pour le Maghreb islamique. L’ancien “émir” du désormais ex-GSPC, qui, semble-t- il, se terre mais hésite toujours à faire acte de reddition — à moins que ce ne soit fait dans l’absolue discrétion —, habille sa littérature d’un appel à ses anciennes ouailles à se joindre à la réconciliation nationale. Si, cependant, Hattab a consenti, vraisemblablement calculateur, à se mettre en évidence de la sorte, le reste des chefs terroristes, “émirs” et lieutenants repentis de l’ex-armée islamique du salut (AIS), se sont murés dans un silence sidéral, s’évitant même un soupçon de haut-le-cœur. Ni Madani Mezrag, ni Ali Benhadjar et encore moins Ahmed Benaïcha n’ont eu ne serait-ce qu’un mot de compassion pour les victimes des attentats kamikazes du mercredi noir. Il s’imagine aisément que dénoncer et condamner ces attentats était, pour eux, une attitude pénible à adopter. Aussi se sont-ils tus. Pourtant que n’étaient-ils pas singulièrement diserts lorsqu’ils avaient à tâche et à cœur de travailler à repousser les limites de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ! D’aucuns ont assurément encore souvenance de l’abnégation mise par les “émirs” à solliciter la tribune médiatique pour tenter de davantage soumettre la république à plus de largesses en leur faveur. La dernière déclaration écrite en date de Madani Mezrag a consigné une préoccupation électorale et une ambition partisane. L’ancien “émir” national de l’AIS auto-dissoute en 1997 s’est plaint de ce que l’administration a contrarié sa velléité de candidature pour un mandat parlementaire. Une complainte, à vrai dire, assortie de l’annonce de la structuration organique de la base militante de ce qui était le FIS avant sa dissolution. Et, en évoquant cette entreprise, Mezrag parle au nom d’une direction de l’ex- AIS élargie. Ce qui revient à comprendre que ce sont les terroristes repentis et bénéficiaires des dispositions de la concorde civile qui devraient constituer l’ossature de cette structure politique cogitée. C’est à cela que s’attellent les “émirs” repentis ou élargis qui, par ailleurs, restent — ils ne s’en cachent aucunement — réfractaires à l’idée même de reconnaître qu’ils se soient “égarés” lorsqu’ils écumaient les maquis. Il n’étonne, donc, pas qu’ils demeurent sans voix face au terrorisme toujours sévissant. Les attentats du 11 avril dernier, pour ne citer que les plus spectaculaires enregistrés ces derniers mois, ont donné à le vérifier, si nécessaire, une fois de plus. Et qui ne dit rien consent, dit l’adage.
S. A. I.

Source : www.lesoirdalgerie.com

22 avril 2007

“Il faut cesser de parler de guerre sainte”

Guerre sainte un paradoxe ! je suis assez d'accord avec "Monsieur" Chebel un tres tres grand homme d'islam, "Guerre" et "Sainteté" non rien de commun merci a lui pour l'avoir rapeller. Khayyam - email : khayyam@hotmail.com - http://bladem.exprimetoi.net
22 avril 2007

Pousse avec eux

L’ETERNEL SURVEILLANT !
Par Hakim Laâlam 
Email : laalamh@yahoo.fr

«Algérie. Naissance de sextuplés. Les bébés vont bien.»

Les parents un peu moins !

Il y a des gens, comme ça, à l’énoncé de leur nom, dès que leur bobine s’affiche dans un journal ou que vous les entendez parler à la radio, vous vous dites que votre sort est définitivement lié à eux, que vous les croiserez inexorablement, jusqu’à la fin, et qu’ils hanteront votre vie, jusqu’au dernier de votre souffle. Sans que vous n’y puissiez rien. Saïd Bouchaïr vient d’être désigné par Abdekka à la tête de la CPNSL, la Commission politique nationale de surveillance des élections législatives du 17 mai 2007. Bouchaïr a dû faire toutes les élections algériennes, ou presque. Pour en avoir le cœur net, je suis d’ailleurs en train de vérifier dans les archives si le sieur ne figurait pas déjà dans la commission de surveillance du référendum sur l’autodétermination en 1962. Si, sous d’autres cieux, en d’autres temps, certains dégainaient un flingue dès qu’ils entendaient prononcer le mot culture, chez nous, dès que le mot «scrutin » est lancé en l’air, le régime dégaine Bouchaïr. A chaque élection, c’est à lui qu’on ordonne de monter dans le mirador scruter le déroulement du vote. A chaque élection, c’est à lui qu’on ordonne — pardon ! — qu’on demande de valider les résultats. Et lui, surveille. Et lui, valide. Et à chaque fois, on nous explique que si le précédent vote a pu être entaché d’irrégularités ou de suspicion, le prochain, lui, sera irréprochable. Pourtant, pour les deux scrutins, pour tous les scrutins, c’est Bouchaïr qui est désigné, désigné, désigné, désigné, désigné, désigné… Je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.

21 avril 2007

Pousse avec eux

AUX DERNIERES NOUVELLES, ELLE VA BIEN !
Par Hakim Laâlam 
Email : laalamh@yahoo.fr

Belkhadem à qui beaucoup ont reproché d’avoir perdu les pédales le 11 avril, s’est fermement engagé à garder son sang-froid lors des …

…prochains attentats !

Ouf ! Les nouvelles en provenance de son lieu d’hospitalisation et de convalescence sont bonnes. Son état s’est nettement amélioré. Il est vrai que l’on avait eu une peur bleue pour elle au soir du terrible mercredi noir. Les nouvelles les plus alarmantes avaient circulé sur son compte. Certains l’avaient donnée pour morte. D’autres étaient convaincus qu’elle était moribonde. D’autres encore ont juré l’avoir vue de nuit dans un aéroport, sur le point d’être évacuée vers un grand hôpital parisien. D’autres encore parlaient déjà d’elle au passé. D’autres encore s’interrogeaient à haute voix sur le silence des autorités autour de son sort. D’autres encore spéculaient sur le profil du porte-parole improvisé qui viendrait au final nous donner de ses nouvelles tout en affirmant, sans qu’on ait vraiment eu à le lui demander, qu’il sortait à l’instant de sa chambre où il venait de passer les dix plus belles minutes de sa vie. D’autres enfin avançaient des dates de retour, de reprise ou de réapparition. Maintenant, nous savons. Maintenant, c’est officiel ! Les jours de la RECONCILIATION NATIONALE ne sont plus en danger. Grâce à Dieu, elle en a réchappé. Après le 11, elle a été très très malade, mais alhamdoulillah, aujourd’hui, elle est debout, prête à affronter de nouvelles épreuves. Et surtout décidée plus que jamais à contrecarrer les desseins néfastes des ennemis de l’Algérie, à l’intérieur, à l’extérieur ou juchés en équilibre sur le tracé de nos frontières. Ceux qui avaient cru un peu trop vite que c’en était fini d’elle, que la réconciliation nationale n’était plus qu’un mauvais souvenir, en sont aujourd’hui pour leurs frais. Elle est là, debout, fière d’avoir reçu à son chevet des milliers de visiteurs venus à l’insu de leur plein gré saluer sa vigueur retrouvée. C’est qu’elle a la peau dure, la bougresse. Presque aussi dure que ceux qui l’ont un jour imaginée et mise au monde. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

21 avril 2007

Pause-Café

Pause-Café
La ménagerie


Ouvrez votre porte-monnaie ou votre portefeuille et regardez bien pièces de monnaie et billets de banque : entre les batailles de barbus à dos d'éléphant ou de cheval (500 DA) et cet animal préhistorique à la gueule de bison qui figure à la place de l'émir Abdelkader sur les billets de 1000 DA, c’est à se demander si ces coupures datent bien des années 80 !

Quant aux pièces de monnaie, on y trouve tantôt un oiseau (10 DA), un lion (20 DA), une gazelle (50 DA) ou un cheval (100 DA) ! Certes, nos amis les bêtes méritent cet hommage, mais il aurait été plus sage d’incruster les portraits de nos hommes célèbres, des lieux historiques et des réalisations de l’Algérie indépendante !
En réservant aux animaux cette place d’honneur, ils nous prouvent encore une fois que nous vivons dans un grand cirque ! Mais, un cirque sans clowns, sans trapézistes et avec des lions sans dompteur, est-ce encore un cirque ? Dites plutôt une ménagerie…
farahmaamar@yahoo.fr

«Malheur aux brebis quand le loup est leur gardien.» Proverbe russe

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